corps

Dorian ou d’un détail qui fait signe d’un sujet. Pour un dispositif support de la "folie infantile"

Lorsqu’on a à faire à la « folie infantile », il y a une prégnance de ce qui aurait dû se constituer et qu’on ne trouve pas ; viennent s’ajouter l’absence de décompensation et l’absence de délire.

Il s’agit d’éviter les obstacles d’une double ségrégation : d’une part, celle du discours de la science et des TCC, qui « œuvrent dans le sens du consentement majeur des enfants mais réduisant au minimum leur implication au travail ». D’autre part, on est confronté à l’auto ségrégation de ces enfants - diagnostiqués comme autistes ou psychotiques - diagnostics qui s’emploient laborieusement à « mésestimer l’impact de la langue et ses conséquences ». Puisque la structure ne peut pas se concevoir « sans décision » nous constatons chez eux une « insondable décision de l’être » de ne pas céder au signifiant, maintenir l’Autre à distance, et faire de la langue, une langue morte.

Quand le besoin de manger se transforme en compulsion sans satisfaction

Je mets en ligne ici une vidéo qui est une intervention que j'ai faite dans le cadre d'une conférence sur la dimension psychologique de l'obésité. Celle-ci s'est tenue en juillet 2016 à Majorque, à l'invitation de l'Asociacion Bariatrica & Obesidad Islas Baleares.

Psychanalyse : Qu’est-ce qui fait tenir un corps ?

Cette question qui donne titre à mon intervention me paraît centrale pour comprendre que veut dire avoir un corps. L’imaginarisation aussi bien du corps au sens naïf ou de ce qui viendrait limiter ce corps est le premier obstacle à éviter. Pour y parvenir, Lacan précise qu’il faut se rompre à un nouvel imaginaire, ce qui n’est pas sans effort de notre part.