Lorsqu’on a à faire à la « folie infantile », il y a une prégnance de ce qui aurait dû se constituer et qu’on ne trouve pas ; viennent s’ajouter l’absence de décompensation et l’absence de délire.
Il s’agit d’éviter les obstacles d’une double ségrégation : d’une part, celle du discours de la science et des TCC, qui « œuvrent dans le sens du consentement majeur des enfants mais réduisant au minimum leur implication au travail ». D’autre part, on est confronté à l’auto ségrégation de ces enfants - diagnostiqués comme autistes ou psychotiques - diagnostics qui s’emploient laborieusement à « mésestimer l’impact de la langue et ses conséquences ». Puisque la structure ne peut pas se concevoir « sans décision » nous constatons chez eux une « insondable décision de l’être » de ne pas céder au signifiant, maintenir l’Autre à distance, et faire de la langue, une langue morte.