Nous vous proposons une relecture de la notion d’aliénation parentale, terme qui a le mérite d’isoler une souffrance certaine au sein de familles, parents et enfants confondus, liée à un divorce ou à une séparation particulièrement conflictuelle.
Quand le besoin de manger se transforme en compulsion sans satisfaction
Psychanalyse : Comment sait-on qu'une thérapie est terminée?
On s’adresse généralement à un psy au moment où l’on n’y arrive plus, où il devient évident qu’on n’y arrivera pas tout seul. "C’est plus fort que moi !" veut dire "c’est plus fort que le moi", ce qui est la définition du symptôme au sens freudien. Il faut donc que "ça" cesse, parce que ce trouble, quelle que soit sa manifestation, nous empêche de vivre en paix, ou en accord avec l’idée que l’on se fait d’une vie sereine ou "réussie".
Les psys disent généralement que la thérapie ne guérit pas - c’est d’ailleurs pourquoi ils ne parlent pas de "patients" mais d’"analysants". De fait, on ne guérit pas de son inconscient dans la mesure où on est voué à en rester le sujet à travers ses manifestations les plus courantes que sont les rêves, les lapsus ou les actes manqués.
L'importance du détail en psychanalyse, en peinture et en amour
C’est Freud le premier qui a souligné l’importance du détail, des restes, des résidus des manifestations de l’inconscient dans la vie quotidienne, tels que le lapsus, les rêves, les actes manqués ; il en a fait la matière première, précieuse, d’un des ses textes princeps : Psychopathologie de la vie quotidienne.
De reste inutile destiné à l’oubli, ce matériel dit insignifiant retient au contraire tout l’intérêt de l’écoute d’un psychanalyste. Il apprend même à l’analysant à voir que ce reste n’est pas sans importance. Parfois, même ce reste, cette pièce détachée qui se laisse isoler comme une lettre, vient après coup réordonner la jouissance d’un sujet, l’économie libidinale selon Freud.
Le temps du trauma, la temps de l'inconscient
Ce concept mou du temps est bien embarrassant, bien difficile à cerner.
Pascal estimait que le temps est de ces choses qu’il est impossible et inutile de définir « puisque tous les hommes conçoivent ce qu’on veut dire en parlant du temps, sans qu’on le désigne davantage ». Voilà qui est un peu vite dit mais témoigne en tout cas de l’envie qui vient très vite de se débarrasser de cette notion qui nous échappe.
La notion de temps englobe les trois concepts de simultanéité, de succession et de durée. Mais aussi ceux de présent, de passé et d’avenir. Avec l’immense difficulté de définir le présent, tant il est fugitif !
Psychanalyse : Qu’est-ce qui fait tenir un corps ?
Cette question qui donne titre à mon intervention me paraît centrale pour comprendre que veut dire avoir un corps. L’imaginarisation aussi bien du corps au sens naïf ou de ce qui viendrait limiter ce corps est le premier obstacle à éviter. Pour y parvenir, Lacan précise qu’il faut se rompre à un nouvel imaginaire, ce qui n’est pas sans effort de notre part.
Qu'est-ce que la psychanalyse a à dire du discours politique ?
Après la représentation du Discours à la nation d’Ascanio Celestini mis en scène et interprété par David Murgia qui se tiendra au Théâtre de Châtillon le vendredi 13 mai 2016 à 20h30, l’Association de la Cause freudienne Île de France propose un débat Café Psychanalyse sur le thème « Discours et politique » en présence de David Murgia et de Christian Lalos (Directeur du Théâtre de Châtillon).