autisme

Dorian ou d’un détail qui fait signe d’un sujet. Pour un dispositif support de la "folie infantile"

Lorsqu’on a à faire à la « folie infantile », il y a une prégnance de ce qui aurait dû se constituer et qu’on ne trouve pas ; viennent s’ajouter l’absence de décompensation et l’absence de délire.

Il s’agit d’éviter les obstacles d’une double ségrégation : d’une part, celle du discours de la science et des TCC, qui « œuvrent dans le sens du consentement majeur des enfants mais réduisant au minimum leur implication au travail ». D’autre part, on est confronté à l’auto ségrégation de ces enfants - diagnostiqués comme autistes ou psychotiques - diagnostics qui s’emploient laborieusement à « mésestimer l’impact de la langue et ses conséquences ». Puisque la structure ne peut pas se concevoir « sans décision » nous constatons chez eux une « insondable décision de l’être » de ne pas céder au signifiant, maintenir l’Autre à distance, et faire de la langue, une langue morte.

Comment la psychanalyse vient en aide à l'autiste - "Louis, pas-à-pas"

Le petit Louis a 15 mois quand sa mère « guidée par un pressentiment » débarque à l’improviste chez la nounou qui le garde quelques heures par jour. Elle découvre, sans voix, son fils attaché dans sa poussette à trente centimètres de la télévision, harnaché sans pouvoir bouger et fatigué de ses pleurs. « Mes larmes ont coulé tout le chemin du retour. Je me rendais compte que si Louis était « prêt à partir » chaque fois que je venais le chercher, c’est qu’en réalité il ne quittait jamais sa poussette.