psychologie

L'importance du détail en psychanalyse, en peinture et en amour

C’est Freud le premier qui a souligné l’importance du détail, des restes, des résidus des manifestations de l’inconscient dans la vie quotidienne, tels que le lapsus, les rêves, les actes manqués ; il en a fait la matière première, précieuse, d’un des ses textes princeps : Psychopathologie de la vie quotidienne.

De reste inutile destiné à l’oubli, ce matériel dit insignifiant retient au contraire tout l’intérêt de l’écoute d’un psychanalyste. Il apprend même à l’analysant à voir que ce reste n’est pas sans importance. Parfois, même ce reste, cette pièce détachée qui se laisse isoler comme une lettre, vient après coup réordonner la jouissance d’un sujet, l’économie libidinale selon Freud.

Le temps du trauma, la temps de l'inconscient

Ce concept mou du temps est bien embarrassant, bien difficile à cerner.

Pascal estimait que le temps est de ces choses qu’il est impossible et inutile de définir « puisque tous les hommes conçoivent ce qu’on veut dire en parlant du temps, sans qu’on le désigne davantage ». Voilà qui est un peu vite dit mais témoigne en tout cas de l’envie qui vient très vite de se débarrasser de cette notion qui nous échappe.

La notion de temps englobe les trois concepts de simultanéité, de succession et de durée. Mais aussi ceux de présent, de passé et d’avenir. Avec l’immense difficulté de définir le présent, tant il est fugitif !

Comment la psychanalyse vient en aide à l'autiste - "Louis, pas-à-pas"

Le petit Louis a 15 mois quand sa mère « guidée par un pressentiment » débarque à l’improviste chez la nounou qui le garde quelques heures par jour. Elle découvre, sans voix, son fils attaché dans sa poussette à trente centimètres de la télévision, harnaché sans pouvoir bouger et fatigué de ses pleurs. « Mes larmes ont coulé tout le chemin du retour. Je me rendais compte que si Louis était « prêt à partir » chaque fois que je venais le chercher, c’est qu’en réalité il ne quittait jamais sa poussette.